15h. LES CONVERSATIONS #3 : ÉCRIRE AVEC LA LUMIÈRE ET LE CORPS

Conversation (1h30) / Gratuit

Animée par Sylvia Dubost – Avec Camille Dewaele (danseuse), Théodora Germonprez (danseuse), Judith Leray (créatrice lumière), Milly Parkeur (rappeuse)

Qu’est-ce qu’une écriture ? Et qu’est-ce qu’écrire ? Avec les mots, les sons, les corps, la lumière ? Comment commence l’écriture et de quoi se nourrit-elle ? Ubergang engage la conversation avec les artistes invitées du festival, autour de leurs œuvres, de leurs inspirations et de leur processus de création.

Parce que l’écriture n’est pas qu’une affaire de mots, rencontre avec des artistes qui œuvrent dans des domaines et avec des matériaux inattendus.

Musique jingle : Raphaël Mars

17h. BATTLE DE HIP HOP

Danse (1h30) / Gratuit

Présenté par Naïma , musique DJ Asfalte, avec Bgirl Laurakle, Delphine Lapetite, Elora, Empress Dirose, Giulia Shegy, Inès Arabic Flavour, Léa Djyl et Sacha Bandidas

Battle organisé en partenariat avec Secteur 7.

19h. OPEN MIC DE RAP

Musique (30 min) / Gratuit

Musique DJ Asfalte, avec Bertox, Doumby, et Mando MCD.

Open mic, organisé en partenariat avec Secteur 7.

L’Association Secteur 7 c’est 20 ans d’activité dans le développement et la valorisation des Cultures Urbaines. Basée dans le Val de Sambre (Maubeuge), elle déploie son savoir-faire sur toute la Région Hauts de France et au delà, à travers plusieurs axes de travail : les ateliers et stages (Secteur 7 propose des ateliers de pratique dans chacune des disciplines des Cultures Urbaines), les événements (l’association organise une série d’événements à l’année dans le but d’offrir une vitrine aux Cultures Urbaines et à ses artistes), le soutien artistique (Secteur 7 forme et accompagne les artistes les plus prometteurs, qui illustrent le savoir-faire sambrien en région Hauts de France jusqu’à l’étranger) et la secteur 7 school (l’école est un lieu où les gens, les genres et les disciplines se croisent pour s’exprimer, partager, et s’améliorer grâce à un large choix de cours).

20h. Quanta

Danse (30 min) / 9€

De et avec Théodora Gurmonprez (Cie Art Track)

En physique quantique, le vide n’est qu’énergie dans laquelle l’esprit influence la matière. Mais si, à l’inverse, l’esprit n’agissait plus sur le mouvement, qu’en serait-il ?

Tantôt crainte ou désirée, la solitude fait naître une multitude d’états d’esprit et de corps. Une fois le sentiment d’isolement dépassé, c’est une ressource positive et indispensable pour atteindre une forme d’apaisement, de plénitude.

Quanta, c’est le corps comme seul instrument, qui s’exprime à travers les 7 chakras. Ces derniers, distincts les uns des autres, laissent part au flux de la force vitale du corps énergétique, puis se propagent dans le corps physique. Une danse puissante et incarnée, intuitive et empreinte de spititualité, qui développe l’état avant le mouvement.

Ombres et lumière y jouent un rôle à part entière. Elles transposent les étapes de corps dans une nouvelle dimension, et teintent les impulsions d’interprétations diverses. La musique organique reconnecte aux instincts primaires. Ondes et vibrations dansées, lumières et musique originale, font de ce solo un miroir vers l’âme des spectateur·ices.

Chorégraphie : Théodora Guermonprez
Création musicale : Edouard « Odyssee » Lebrun
Création lumière : Judith Leray
Régie lumière : Judith Leray et Virgile Garcia
Regard extérieur : Johanna Faye
Chargée de production : Ilona Landreau
Production : Art-Track
Co-productions : Le FLOW, centre eurorégional des cultures urbaines | Les studios Dyptik – Saint-Etienne
Partenaires : Le PACS (Protocole d’Accompagnement Critique par le Spectateur) – Université de Lille 3 | Ballet du Nord – Centre Chorégraphique National de Roubaix Hauts-de-France – Sylvain Groud dans le cadre de l’accueil studio / Ministère de la Culture | Le laboratoire danse méridien / Ville de Dunkerque
Soutiens : Région Hauts-de-France | DRAC Hauts-de-France

Elle est rentrée dans le milieu du graffiti un peu tardivement. D’abord artiste peintre et dessinatrice, un ami lui a fait découvrir cette nouvelle technique, l’atmosphère qui l’entoure, les lieux désafectés, les rencontres, les murs collectifs, les après midi peintures au soleil,…

Elle se décrit comme « Artiste pluridisciplinaire et pluri-artiste indisciplinée » : ne pas se cantonner à un style, un sujet ou une technique particulière. Elle aime casser la routine et suivre ses intuitions. 

20h45. Melissa Farah

Concert (20 min) / Gratuit

D’origine marocaine, italienne et belge, Melissa Farah commence le rap en 1999 à l’âge de 15 ans. En 2020, elle revient après plus de 10 ans d’absence. Mêlant poésie, engagement et introspection, la rappeuse tant impétueuse que mélancolique distille ses piquantes observations du monde dans des textes bruts et un flow ciselé. En 2021, elle participe au Festival La Belle Hip-Hop au Botanique à Bruxelles, sa première scène depuis plus de 15 ans. Suite à quoi elle rejoint le collectif LBHH et enchaîne les scènes : Festival des Libertés à Bruxelles, Festival des Solidarités à Namur, Festival Racines à Bruxelles, Women Independence Festival en Mauritanie, etc. Son premier album est en cours de préparation.

21h05. Milly Parkeur

Concert (30 min) / Gratuit

Rappeuse lilloise de 26 ans, Milly Parkeur est  repérée au Togo où elle est née dès 2016 par le label ARMI. Elle part vivre en France pour suivre ses études de Droit tout en continuant sa percée fulgurante dans le Rap. En 2022, elle est l’une des finalistes du tremplin “Rappeuse en liberté”. Ses paroles percutantes et sa personnalité affirmée en font l’une des rappeuses les plus prometteuses de sa génération.

17h30. LES CONVERSATIONS #2 : ÉCRIRE À PARTIR DE L’AUTRE

Conversation (1h30) / Gratuit

Animée par Sylvia Dubost – Avec Ilonah Fagotin (autrice), Iris Laurent (autrice), Sophia Marchesin (journaliste), Cécile Morelle (metteure en scène)

Qu’est-ce qu’une écriture ? Et qu’est-ce qu’écrire ? Avec les mots, les sons, les corps, la lumière ? Comment commence l’écriture et de quoi se nourrit-elle ? Ubergang engage la conversation avec les artistes invitées du festival, autour de leurs œuvres, de leurs inspirations et de leur processus de création.

Rencontre avec des artistes et autrices qui racontent d’autres vies et d’autres regards, déconstruisent des stéréotypes pour mieux révéler des individus. Comment approchent-elles cet Autre, et que choisissent-elles de nous en raconter ?

Musique jingle : Raphaël Mars

19h. Prémices

Lecture (30 min) / Gratuit

Carte blanche est donnée à Ilonah Fagotin et Iris Laurent, deux élèves autrices de la promotion 7 de l’Ecole du Nord autour de la thématique “écrire à partir de l’autre”.

19h45. Don Juan, l’homme épuisé

Lecture performance suivie d’un échange avec l’autrice (1h) / Gratuit

Texte Julia Haenni, mise en voix Nora Granovsky, avec Yassim Aït-Abdelmalek, Félix Back, Sam Chemoul et Charles Tuiyzeré de la Promotion 7 de l’École du Nord.

Don Juan, le plus grand séducteur de tous les temps. Et qui pour conter son histoire ? Molière, Dumas, Max Frisch, des hommes, des hommes, toujours des hommes. STOP.

Les femmes ne se laissent plus spolier / effacer / marcher sur les pieds désormais. Elles avancent, conquérantes, et en voilà une qui fait trembler le trône où siège depuis tant de temps le plus toxique des virils, Don Juan.

Dans cette pièce, Julia Haenni interroge le célèbre mythe au prisme de nos questionnements actuels, renversant un par un chaque stéréotype typiquement masculin. Adieu LE mâle, bonjour LES hommes. Pour une masculinité plurielle et une liberté d’être, tout simplement. C’est bien moins fatigant !

Textes édités par l’Arche éditeur, partenaire du festival.

20h45 & 22h45. Cherchez le garçon-épisode 1

Performance (10 min) / Gratuit

Carte blanche à Amandine Pudlo

“Depuis le début – et seulement pour un temps- je fus garçon et fille , arbre et oiseau, poisson muet dans la mer”, écrivait Empedocle, comme si on pouvait être tout. La comédienne performeuse Amandine Pudlo poursuit son travail sur les identités polymorphes et s’attache à un travail de fiction, combinant différents outils – objets, écriture, costumes, musique – pour inventer des histoires. Son approche physique ouvre une mise en abîme sensible, aiguë et poétique du corps et de ses transformations.

Dans cette performance, se croisent différents personnages qui se racontent : petites frappes musclées, femmes/hommes tendres, une anémone de mer très bavarde. Des métamorphoses qui mettent en scène des créatures fragiles qui, le temps d’une fusion poétique, questionnent par ricochet la masculinité, les chagrins cachés, l’amour et sa quête, le père , l’égalité des espèces et la mort.

Pour le festival UBER GANG, Amandine Pudlo présente le premier épisode créé in-situ. 

Conception : Amandine Pudlo
Scénographie : Sarah Bazennerye
Lumières : Gaetan Veber
(En cours)
Production : Compagnie de l’intervention avec le soutien du Manège, scène nationale de Maubeuge
La compagnie de l’intervention est subventionnée par la ville de Montmorency
Avec le soutien en résidence de création de la vie brève – Théâtre de l’Aquarium

21h. La Trouée, Road Trip rural

Théâtre-récit (1h30) / 9€

De et avec Cécile Morelle / Cie Le Compost

LA TROUÉE s’interroge sur la place des corps et des paroles des femmes en milieu rural. C’est une carte postale tantôt tragique, tantôt comique, des corps de ferme de ces régions de cultures où la Culture serait une denrée rare.LA TROUÉE, c’est l’histoire d’une femme qui cherche encore où se trouve son «chez-soi».

Pourquoi ici plutôt qu’ailleurs ?

Tout au long de ce road-trip rural, LA TROUÉE creuse des tunnels entre son passé dans un corps de ferme et les multiples ailleurs qu’elle découvre au fil des rencontres.Elle avale des kilomètres de paroles agricoles, de silences et de paysages boueux.Ici, entre les rideaux de brouillard, par l’oeilleton, on gaigne* pour savoir ce qui se passe ailleurs.

LA TROUÉE ouvre sa fenêtre en grand et invite le spectateur à venir gaigner un peu par ici. *gaigner: observer en patoi

« Seule en scène polyphonique », La Trouée vient de la rencontre entre l’histoire de Cécile Morelle et les paroles collectées en milieux ruraux. Un retour littéral à la terre qui donne voix autant qu’il prend corps.

Production : Cie Le Compost
Coproduction : Le CAL du Clermontois, Le Centre Culturel Leo Lagrange d’Amiens et Le théâtre Massenet dans le cadre de Théâtre Exchange, le théâtre Paris Villette, Collectif Superamas – Happynest#5, Plateforme pour les Arts de la Performance, Le Nombril du Monde (Bourse la petite chartreuse 2019), La Maison du Conte de Chevilly-Larue, Rumeurs Urbaines / Cie Le Temps de vivre avec le soutien de La Scène Mermoz de Bois-Colombes, SACD- Beaumarchais (bourse d’écriture théâtrale 2020 et aide à la production), ARTCENA (encouragements – aide nationale à la création de textes dramatiques mai 2022)
Soutiens : DRAC Hauts-de-France, Région Hauts-de-France, Département de l’Aisne, La CARCT dans le cadre du 100% EAC, La Comédie Française, La Chartreuse – CNES de Villeneuve lez Avignon, le théâtre Jacques Tati d’Amiens, le T.U de Nantes, Anis Gras – le lieu de l’autre.
Le Compost est parrainé par le groupe ALIS – Pierre Fourny – de Fère-en-Tardenois.

17h30. LES CONVERSATIONS #1 : ÉCRIRE AVEC LE SON ET LES MOTS

Conversation (1h30) / Gratuit

Animée par Sylvia Dubost – Avec Laure Catherin (metteure en scène), Nora Granovsky (metteure en scène), Sarah Lecarpentier (metteure en scène)

Qu’est-ce qu’une écriture ? Et qu’est-ce qu’écrire ? Avec les mots, les sons, les corps, la lumière ? Comment commence l’écriture et de quoi se nourrit-elle ? Ubergang engage la conversation avec les artistes invitées du festival, autour de leurs œuvres, de leurs inspirations et de leur processus de création.

Rencontre avec des artistes et autrices qui tissent les mots, la musique et la matière sonore, pour mieux construire et partager leur regard sur le monde.

Pourquoi, comment, la musique et les sons interviennent-ils dans leurs spectacles, et quelles possibilités ouvrent-ils aux artistes et aux spectateurs ?

Musique jingle : Raphaël Mars

19h. UN VERS DEHORS

Spectacle apéritif (45 min) / Gratuit

Avec Sarah Lecarpentier, Thomas Baelde, musique Simon Barzilay / Cie Rêvages

Qui sont les femmes poètes ? Connaît-on leur nom, leur vie, et surtout leur œuvre ? 

Que connaît-on par cœur aujourd’hui ? Quel plaisir la musique apporte-t-elle, jusqu’à les chanter ? Peut-on inventer un poème avec quelques mots pris au hasard ? 

Un vers dehors propose toutes ces découvertes, et pose la question du féminin dans la poésie. Autrices dont les noms semblent familiers ou inconnus, proses apprises à l’école ou vers découverts lors de la représentation… Qu’on soit novice ou déjà amateur,  les trois artistes réussissent à nous entraîner dans un véritable voyage spatio-temporel au cœur de la poésie féminine. Dans un rythme joyeux et ludique, le spectateur est invité à participer, découvrir, rire et s’interroger. Pour finalement devenir auteur de poésie, à son insu en seulement 45 minutes !

Direction artistique : Mathilde Braure
Production : Compagnie Rêvages
Soutiens : Direction régionale des affaires culturelles des Hauts-de-France dans le cadre du
dispositif d’impromptus artistiques Plaines d’été.
Remerciement à la ville de Mons-en-Baroeul et particulièrement à Cédric Bloume, adjoint à la vie associative et à la culture & à l’équipe du service culture dirigée par Émilie Devos.

20h. DANSONS LES FLOTS

Vernissage de l’exposition photographique & performance / Gratuit

Avec Camille Dewaele, son Sophia Marchesin, photographies Nicolas Delfort – Losange Noir

Et les témoignages des femmes du CHRS de l’Afeji, des travailleurs et travailleuses des ESAT de l’APEI des Papillons Blancs, des jeunes de Réussir en Sambre Avesnois et du groupe musical The Mamys and the Papys.

Dansons les flots est une exposition sur le mouvement des corps et la valorisation des potentiels du Val de Sambre. Artiste engagée auprès des femmes et prônant l’inclusion sociale de toutes et tous, Camille Dewaele a voulu ce projet en toute humilité : un moment de partage, de découverte et d’épanouissement. Dansons les flots, comme danser sur le fil de son parcours de vie dans la persévérance, la diversité et la richesse de chacun, chacune.

Tous trois en résidence sur le territoire, Camille Dewaele, Sophia Marchesin et Nicolas Delfort nous proposent ici un regard sur leur travail de territoire, un “terrain de jeu” à l’intérieur duquel les participants ont accepté de partager, de s’ouvrir. Lors des ateliers préparatoires, ils ont pu recueillir autant de récits de vie, que de facettes surprenantes de ces habitant.e.s des bords de Sambre. 

En partant de leurs témoignages, et notamment ceux des femmes, Camille Dewaele réalise une performance dansée sur une création de samples musicaux par Sophia Marchesin, autour de cette exposition. 

Exposition visible sur toute la durée du festival.

20h30. Howl2122

Spectacle (1h10) / 9€

De et avec Laure Catherin, musique Raphaël Mars / Cie LaDude

La pandémie a été une expérience commune de privation de sensations à long terme. Les paysages sensoriels ont été littéralement bouleversés, et notamment une disparition nette : le bruit des humains qui se rassemblent, parlent, chantent, ou débattent ensemble. Et par cette privation, des gouffres qui s’ouvrent et les frontières de la folie qui se troublent. 

Les conséquences de l’enfermement des jeunes générations sont très violentes, et mettent sur les genoux les personnes et la pensée. 

Howl2122, c’est une volonté d’écrire pour qu’on n’oublie pas le son du dehors, les mille sons d’un campus habité, les sons de l’excitation et de l’émulation, des pas de côté, des temps de vide et de rien, des temps d’errance, des corps qui se rencontrent, de l’appel de l’autre, de la transgression vers l’autre, de la puissance du nombre, le son des possibles qui s’ouvrent, et de la révolte contre l’état du monde, et de la contemplation de sa beauté. C’est rencontrer les étudiants de différentes façons, les écouter par l’écriture, par le témoignage ou par un travail sur leur paysage sonore et celui du campus. 

Ecrire à partir de cela. Tenter d’écrire d’un souffle. 

Conception, Écriture et Interprétation : Laure Catherin
Collaboration artistique : Delphine Battour
Composition et interprétation musicale : Raphaël Mars
Régie son : Louise Prieur

Production : LaDude
Coproduction : Théâtre du Cercle – Rennes, Université Rennes2
Avec le soutien de la Mairie de Rennes dans le cadre d’Aide à l’Accueil en Résidence
Accueil en résidence : Maison Jacques Copeau – Pernand-Vergelesses
Accueil en résidence et soutien à l’écriture : Maison du Livre – Bécherel

15h. Les Reines du Fil

Lecture musicale (1h) / Gratuit

De et avec Sophie Affholder et Sophie Boulanger, musique Rosa Parlato.

Les Reines du fil est une lecture musicale écrite à partir de témoignages de femmes du bassin minier qui ont travaillé à l’usine La Lainière de Roubaix. Pendant des années importantes de leur vie, celles qui étaient retordeuses, pelotonneuses ou bobineuses, ont fait quotidiennement le trajet de leur domicile à l’usine. De ces trajets, qui duraient plusieurs heures, elles gardent le souvenir intact. Nous plongeons avec elles dans ce qui fut leur quotidien de « filles d’usine ». 

Il s’agit de mettre en lumière l’épopée des jeunes filles et femmes qui, pendant un demi siècle prirent le bus pour aller travailler dans les filatures et lainières de Lille, Roubaix, Tourcoing. Sophie Affholder et Sophie Boulanger ont mené plusieurs projets de récoltes de témoignage et d’écriture. Cette fois encore, l’essentiel était pour elles d’immerger le spectateur dans le quotidien de ces femmes. Au-delà du récit de vie, elles ont travaillé sur la mémoire vivante, le ressenti sonore et visuel. De cette manière, grâce à des archives sonores et à la composition musicale de Rosa Parlato, nous retrouvons l’univers de l’usine La Lainière.

17h. Pourquoi défendre les écritures féminines aujourd’hui

Apéro-rencontre (1h30) / Gratuit

Avec les artistes du festival et celles qui les accompagnent.

Qu’elles soient metteures en scènes, interprètes, chargée de production ou bibliothécaires, les femmes qui prendront la parole défendent les écritures féminines. Nous vous proposons de les rencontrer et d’échanger de façon conviviale autour de l’idée qui est à la base de l’existence de ce festival : la mise en avant et la valorisation des écritures féminines en 2023.

19h30. HÉROÏNES DE L’ORDINAIRE

Concert (1h) / Gratuit

De SEGO LEN

Avec sa harpe amplifiée, elle vient mettre en lumière des héroïnes de l’Ordinaire: femmes connues ou voix anonymes qui viennent raconter leur histoire.

Il est question d’art, de politique et de miroirs: comment vivre, hier et aujourd’hui, en tant que femme, dans ce monde.

A découvrir aussi

Révélations

Exposition / Gratuit

Laurence George a toujours été, depuis sa plus tendre enfance, une personne très timide, réservée. En 2014, son chemin croise celui de Claire Delattre, professeur d’arts plastiques, qui lui montre les bases du dessin, les directions, les ombres et lumières… Au cours des huit dernières années, Laurence se découvre une vraie passion, elle aime tout particulièrement dessiner des portraits au fusain. Son style s’affirme et progressivement, elle réussit à lâcher-prise, s’affirmer, se libérer.

Pour sa 1^ère exposition et en ce mois où l’on célèbre les droits de la femme, Laurence veut représenter des femmes qui, après avoir été comme prisonnières d’elles-même, osent se révéler…

Jusqu’au 26 avril

15h. L’Odyssée de Pénélope

Lecture-spectacle (1h) / Gratuit

Texte Margaret Atwood, mise en voix et avec Nora Granovsky, musique Pierre Polvèche.

Ulysse, rentrant de son épopée fidèlement relatée par Homère, retrouve Pénélope, sa fidèle épouse, entourée de prétendants. Il les assassine tous, ainsi que les servantes de sa femme qu’il juge complices. Voilà ce que nous raconte l’Odyssée. Margaret Atwood rend ici la parole à celles qu’on n’a pas entendues, dans un texte à deux voix. Celle de Pénélope, d’une part, qui depuis les Enfers, nous raconte sa version de l’histoire. Une version où la force de cette figure aux multiples facettes nous apparaît d’autant plus qu’elle participe à éclairer les zones d’ombres de son célèbre mari. De l’autre, un chœur, celui des douze servantes exécutées par Ulysse qui hantent Pénélope, la renvoyant à sa complicité dans leur disparition. 

Un texte fort, à l’écriture tragique bien que parfois burlesque, qui met en avant l’humanité – avec tout ce que cela implique – de cette femme trop longtemps cachée dans l’ombre de son époux. 

Margaret Atwood est une autrice de romans, de nouvelles, de poèmes et de non-fiction canadienne. Elle a commencé à écrire à l’âge de 16 ans et est distinguée en très rapidement pour son recueil de poème Double Perséphone.

Le Prix Arthur C. Clarke lui a été décerné en 1987 pour son roman La servante écarlate depuis adapté au cinéma par Volker Schlöndorff en 1990 et à la télévision en 2017. 

Diplômée et enseignante de plusieurs universités prestigieuses, elle continue parallèlement à écrire et recevoir récompenses et reconnaissance pour son œuvre.

18h. Éclaireuses d’humanité

Exposition photographique / Gratuit

Par SOS Méditerranée, avec les photographies de Patrick Bar, Christine Dancausse, Flavio Gasperini, Juliette Guidoni, Anthony Jean, Hara Kaminara, Federica Mamelli, Fabian Mondl, Laurin Schmid, Isabelle Serro et Maud Veith

La « crise migratoire » s’invite régulièrement dans le débat public, les médias et les réseaux sociaux. Dans la continuité de l’exposition « Eclaireuses d’humanité », SOS Méditerranée et La Ligue des Droits de l’Homme proposeront de décrypter le sujet en apportant l’éclairage nécessaire à travers une conférence accessible à tous.

Les acteurs humanitaires qui œuvrent quotidiennement aborderont la question des mouvements migratoires en mer Méditerrannée, le rôle de chacun. Ils nous parleront de ceux qui, au péril de leur vie, traversent la Mare Nostrum, bassin de migrations depuis la plus haute antiquité. Des témoignages ponctueront cette rencontre.

Un autre regard sera porté, loin des images réductrices, et nous rappellera combien « la migration fait partie de la condition humaine » et que « nos nations se sont construites autour d’elles » ( Aidan White, directeur du Réseau « pour un journalisme éthique » qui a publié une enquête internationale sur la couverture médiatique de la migration).

18h30. Frontières 

Lecture (30 min) / Gratuit

Restitution d’écrits réalisés lors de l’atelier d’écriture mené à Carvin par Laure Catherin sur la thématique des frontières en écho à l’exposition “Éclaireuses d’humanité”.

19h30. Intervention de la Chorale de l’École de musique de Carvin

Musique (10 min) / Gratuit

20h. La vie en vrai, sur la route avec Anne Sylvestre

Spectacle musical (1h10) / Gratuit

De et avec Marie Fortuit, musique Lucie Sansen / Cie Les Louves à Minuit

Comment reprendre collectivement le chemin de la « vie en vrai » ? Comment retrouver ce à quoi nous aspirons et ce à quoi nous rêvons, loin des écrans, des espaces réduits?

Avec l’envie de concevoir un spectacle qui puisse être un espace artistique et festif pour se retrouver, Marie Fortuit s’est replongée dans les interviews d’Anne Sylvestre, que rien ne ravissait davantage que « d’être chantée par des tas de gens, dans des tas de petites villes, dans des endroits inconnus », que résonnent sa parole et sa pensée par le biais de ses chansons composées « comme un trait-d’union » entre les gens.

S’ensuit une heureuse et émouvante exploration de ses textes, ses mélodies et de  l’incroyable diversité d’une œuvre foisonnante de plus de trois cents chansons, allant du répertoire grand public aux fameuses Fabulettes qui ont bercé toute une génération d’enfants. Précurseuse du concept de sororité, engagée dans la lutte anti-militariste de la guerre d’Algérie ou indignée face aux injustices liées à la condition domestique féminine , la justesse et l’actualité de ses combats rend évidente la nécessité de reprendre le flambeau.

Conception : Marie Fortuit
Collaboration artistique : Mélanie Charreton
Regard extérieur : Florianne Comméleran
Production : Les Louves à Minuit
Remerciements : Agathe Charnet

En coproduction avec le Centre Dramatique National de Besançon et avec le soutien du Phénix, scène nationale de Valenciennes pôle européen de création

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Laurence George a toujours été, depuis sa plus tendre enfance, une personne très timide, réservée. En 2014, son chemin croise celui de Claire Delattre, professeur d’arts plastiques, qui lui montre les bases du dessin, les directions, les ombres et lumières… Au cours des huit dernières années, Laurence se découvre une vraie passion, elle aime tout particulièrement dessiner des portraits au fusain. Son style s’affirme et progressivement, elle réussit à lâcher-prise, s’affirmer, se libérer.

Pour sa 1^ère exposition et en ce mois où l’on célèbre les droits de la femme, Laurence veut représenter des femmes qui, après avoir été comme prisonnières d’elles-même, osent se révéler…

Jusqu’au 26 avril